Définition des acariens
Les acariens sont des petits arachnides, souvent parasites et pathogènes. Ce sont des microbes naturels qui habitent avec les êtres humains. Ils se nourrissent de poussière, de peau, et de poils et trouvent donc refuge dans les literies, tapis, rideaux, coussins…
On les retrouve surtout dans des environnements chauds (plus de 20°C) et humide (plus de 50 % d’humidité relative), cependant, ils ne se développent pas au dessus de 1500 m d’altitude.
Les acariens en eux-mêmes ne sont pas nocifs, mais ce sont leurs déjections (sous forme de poussière) qui peuvent provoquer des allergies chez certaines personnes.
Les allergies, quant à elles, sont des réactions immunitaires anormales à l’encontre de protéines particulières connues sous le terme d’antigène ou d’allergène. Chez certaines personnes, le système de défense de l’organisme se montre hypersensible vis-à-vis de substances étrangères qu’il considère comme de dangereux intrus.
Les acariens constituent un aéroallergène ou pneumallergène puisqu’ils sont des substances en suspension dans l’air de façon continue.
10 % des Français sont allergiques aux acariens.
Symptômes d’une allergie aux acariens
Les réactions allergiques dues aux acariens peuvent se traduire par différents symptômes : comme ceux d’une rhinite allergique, de l’asthme, de l’eczéma, de l’urticaire voire, dans les formes les plus graves, par des manifestations comme un choc anaphylactique ou un œdème de Quincke (réaction inflammatoire soudaine et violente accompagnée de sensations d’étouffement), mettant en jeu le pronostic vital et nécessitant une intervention médicale urgente.
– écoulement, congestion nasal
– éternuements
– yeux gonflés ou larmoyants
– eczéma
– toux et difficulté à respirer
– asthme
Les crises d`éternuements tôt le matin ou l`aggravation des symptômes en faisant les lits ou en époussetant sont très caractéristiques.
Facteurs et personnes à risque
L’hérédité joue un rôle assez important dans le développement des allergies, mais les causes proviennent également d’intolérance physiologique.
Préventions
Quelques petits gestes quotidiens peuvent vous aider à combattre ces allergies. Bien sûr, le mieux est encore d’éviter les allergènes, mais ce n’est pas toujours possible.
Tout d’abord, certaines règles d’hygiène sont à respecter dans la chambre : Evitez la moquette au sol, les tapisseries non lavables et les peluches préférez des matelas et oreillers en fibre synthétique, sommiers métalliques ou à lattes ; lavez régulièrement vos draps de préférence lavables à plus de 55°C et préférer les housses anti-acariens ; enfin, aérer quotidiennement la chambre à coucher et ne laissez pas entrer les animaux domestiques dans les chambres.
Dans la maison en général, il est conseillé de laver régulièrement les rideaux, les zones humides (bien les ventiler contre les moisissures), dépoussiérer, aspirer, limitez le chauffage à 18-20°C et n’utilisez pas d’humidificateur.
Solutions naturelles
La vitamine C peut avoir des effets bénéfiques et anti-inflammatoires dans le sens où elle prévient la sécrétion de l’histamine. L’histamine est stockée dans les cellules et libérée dans des circonstances telles que les réactions d’hypersensibilité, c’est elle qui provoque nos allergies.
Les acides gras polyinsaturés Omega-3 et Omega-6 ont également une action anti-inflammatoire. Mais ils doivent être pris en même temps. Vous trouverez l’Omega-3 en forte concentration dans l’huile de bourrache, d’onagre ou de pépins de raisin de Corinthe, et les Omega-6 dans les huiles de poissons gras, de graines de lin ou de périlla.
Par ailleurs, la propolis a une forte activité anti-oxydante et anti-inflammatoire. Aussi, l’eucalyptus associé au romarin confère une action antibactérienne, antivirale, et anti-infectieuse.
Enfin, sachez que le stress joue un rôle important sur le déclenchement des réactions allergiques. Pour cela, le magnésium peut être utile dans la gestion de toutes les formes de stress.